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Alors que nos villes n’ont jamais été aussi en proie aux embouteillages causés par l’omniprésence des voitures, de plus en plus de personnes se tournent le vélo électrique. Mais saviez-vous qu’il existait deux types de vélo électrique ? Du vélo électrique au vélo à assistance électrique (VAE) la frontière a beau être mince, elle n’en demeure pas moins présente. Mais quelles sont les différences entre ces deux types de vélos ? Faut-il opter pour un vélo électrique ou un vélo à assistance électrique ? Une petite mise au point s’impose !
La différence du vélo à assistance électrique : le moteur intelligent ou assisté
La première différence entre le vélo électrique et le VAE réside dans le type de moteur qu’ils embarquent. Ainsi, le vélo à assistance électrique est généralement intelligent qui réagit au pédalage du cycliste. Autrement dit, le moteur d’un VAE s’active lorsque les pédales du vélo sont mouvement et s’arrête aussitôt que le cycliste cesse son pédalage.
Pour faire simple, le VAE propose un pédalage assisté de manière à permettre au cycliste d’avancer beaucoup plus vite en effectuant moins d’effort. Ainsi, la puissance et la quantité d’énergie dispensée par le moteur dépendent de l’application et de l’assiduité du pédalage effectué par le cycliste. À titre de comparaison, la voiture à direction assistée recourt au même système.
Cette technologie est notamment permise grâce à un capteur sensoriel qui ressent les vibrations du pédalage pour entraîner l’activation du moteur. Les VAE peuvent ainsi analyser la fréquence de vote pédalage et s’adapter à votre profil de cycliste. Depuis une application mobile connectée à votre VAE ou sur un écran fixé sur ce dernier, vous pouvez obtenir en temps réel toutes les informations en rapport avec votre fréquence de pédalage et votre vitesse moyenne.
La différence du vélo électrique : un moteur électrique auxiliaire
Contrairement au VAE dont le moteur réagit au pédalage du cycliste, le moteur d’un vélo électrique tourne constamment. À l’exemple d’un engin motorisé comme un scooter, le vélo électrique avance sans que le cycliste ait à l’activer en faisant tourner les pédales. Ainsi, vous pouvez régler la vitesse souhaitée à l’aide d’un accélérateur, d’un bouton ou d’une application mobile et laisser le vélo électrique vous porter tout simplement.
À noter que l’énergie que vous mettez dans votre pédalage n’exerce aucune influence sur la quantité d’énergie préalablement réglée et dispensée par le moteur électrique. Autrement dit, vous allez pouvoir utiliser les pédales et l’accélérateur de manière simultanée, ce qui est techniquement impossible avec un VAE. À titre de comparaison, les cyclomoteurs et les petites motos de ville utilisent un système sensiblement identique, pour ne pas dire pareil.
Mais maintenant que nous connaissons la principale différence entre le vélo électrique et le VAE, une question demeure entière : lequel de ces deux vélos faut-il préférer ? Quels sont les atouts et les inconvénients de l’un et de l’autre ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir !
Les performances du vélo électrique et du VAE passées à la loupe
En raison de la motorisation différente dont ils sont équipés, le vélo électrique et le VAE ne performent pas de la même manière. En l’occurrence, la principale différence entre ces deux vélos réside dans la gestion de la batterie. Comme vous l’auriez compris, un VAE est beaucoup plus économe en batterie qu’un vélo électrique.
La question de la batterie : qui est le plus économique ?
Grâce à son moteur intelligent fonctionnant sur le principe de la direction assistée, le vélo à assistance électrique consomme beaucoup moins de batterie qu’un vélo électrique. En effet, le moteur d’un VAE n’étant activé que lorsque le cycliste se met à pédaler, la batterie de ce vélo est beaucoup moins sollicitée que celle d’un vélo électrique.
À ce titre, certaines marques se targuent de fabriquer des VAE qui peuvent rouler de 150 à 180 km en un seul cycle de charge. Ces chiffres dépendent de la manière dont vous sollicitez le moteur de votre VAE et du mode d’assistance électrique que vous activez. En effet, si vous avez tendance à rouler en mode sport, l’autonomie de la batterie peut considérablement chuter.
En revanche, le vélo électrique est beaucoup plus énergivore. Et pour cause, son moteur étant constamment en train de tourner sans prendre en considération le pédalage du cycliste, il consomme beaucoup plus de batterie. Généralement, l’autonomie d’un vélo électrique se situe entre 50 à 80 km maximum. Certains modèles de nouvelle génération peuvent atteindre les 100 km mais au prix auxquels ils sont proposés, mieux vaut acheter un cyclomoteur.
Quel est le meilleur en termes de finition ?
Concernant la finition, le vélo électrique et le VAE n’ont aucune différence notable. En effet, nous avons affaire à des vélos au sens classique du terme reposant sur des cadres en aluminium et dont le kit comprend des transmissions comme un pédalier, un dérailleur arrière, une cassette, une chaîne, un levier de vitesse et un frein.
La tenue de route et l’adhérence du vélo dépendront de la finition dont il a profité, de la qualité des matériaux utilisés dans sa fabrication et d’autres facteurs qui déterminent le niveau de qualité d’un vélo, qu’il soit électrique ou à assistance électrique. Si vous comptez avoir une utilisation fréquente de votre vélo, nous vous recommandons de choisir un modèle fiable, robuste et confortable, avec des pneus et des roues pouvant rouler aisément en ville. N’hésitez pas à consulter notre comparatif des meilleurs vélos électriques légers.
Vélo électrique ou vélo à assistance électrique : qui est le plus rapide ?
Qui permet d’aller le plus vite ? Le vélo électrique ou le vélo à assistance électrique ? Sur ce point, il n’y a pas photo, les vitesses que peut atteindre un vélo électrique sont largement supérieures à celles d’un VAE et la raison en est toute simple. En effet, le vélo à assistance électrique est bridé de manière à ce que la personne qui s’en sert ne dépasse pas la vitesse de 25 km/h.
En revanche, certains modèles de vélos électriques peuvent aisément atteindre la barre des 45 km/h, voire beaucoup plus en cas de besoin. Il est toutefois important de rappeler que la vitesse maximale autorisée en France pour un vélo électrique est de 25 km/h. En l’occurrence, avoir un moteur surpuissant sur un vélo électrique n’est pas un choix pertinent. C’est d’autant plus le cas que les deux vélos n’ont aucune différence notable en matière de confort de conduite.
Vélo électrique ou VAE : lequel choisir ?
Tout bien considéré, la seule différence entre le vélo électrique et le VAE réside dans le type de moteur dont il sont équipés. Pour résumer donc, le vélo électrique embarque un moteur auxiliaire qui tourne constamment à une vitesse prédéterminée par son utilisateur, tandis que le VAE est équipé d’un moteur intelligent qui réagit au pédalage du cycliste pour lui proposer une assistance électrique.
En France, étant donné que la vitesse pour des engins de la sorte est limitée à 25 km/h, il est préférable d’opter pour le VAE. En effet, le principe moteur sur lequel se base le vélo électrique le rapproche beaucoup plus du cyclomoteur que du vélo dans sa définition classique et c’est pourquoi il est peu pratique de s’en servir en ville tout en respectant la législation à laquelle sont soumis les engins de la sorte en Hexagone.