Les meilleurs micros Blue Yeti : comparatif 2021

Que ce soit pour enregistrer des podcasts, de la musique, pour disposer d’une bonne qualité sonore en stream ou en vidéo, voire même pour proposer un bon rendu de votre voix à vos ami(e)s en communication vocale, il est clair que les micros Blue Yeti sont un choix de premier plan. Si vous avez déjà commencé vos recherches, nul doute que cette marque s’est à plusieurs reprises présentée à vos yeux ; et ça n’est pas incohérent.

La marque Blue Microphones travaille sur le marché des micros depuis 1995 et a été entre temps rachetée par Logitech, ce n’est donc clairement pas l’expérience qui manque pour cette société. Mais puisqu’il faut bien faire un choix, nous allons vous présenter trois produits actuellement proposés dans la gamme des micros Blue Yeti, à savoir le Pro, le X et le Nano. Trois références pour trois utilisations différentes.

Quel micro Blue Yeti choisir ?

 

1. Yeti Pro – Le plus haut de gamme

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Il ne s’agit pas là du modèle le plus répandu, mais ce micro Blue Yeti Pro est sans conteste le plus haut de gamme. Pensé pour l’enregistrement professionnel avant tout, pour la musique par exemple, nous avons affaire ici à un micro XLR pour la connexion aux tables de mixage. Mais Yeti oblige, celui-ci peut également être utilisé en USB sur n’importe quel ordinateur.

 

En globalité, il n’y a pas grand chose à reprocher au micro Yeti Pro. Il se veut simple d’utilisation pour tout le monde, que ce soit via la connexion XLR ou le plug-and-play en USB, bien que le logiciel fourni ne soit pas des plus pratiques.

Peu de réglages physiques sont proposés, mais tous sont cohérents et utiles : mute, puissance du volume, gain audio et pattern (divers modèles de modification de la sensibilité du son arrivant de différents angles) ; pour tout le reste, si tant est que d’autres paramétrages soient à faire, c’est le PC ou la table de mixage qui s’en occupera.

Sans entrer dans des explications scientifiques et complexes, il faut savoir que le Yeti Pro dispose d’un rendu sonore particulièrement précis et apprécié du monde professionnel. Des basses les plus profondes aux aigus les plus hauts, le Yeti Pro sera capable de tout enregistrer sans difficulté (prévoyez tout de même de gros stockages pour garder tous les lourds fichiers générés).

Évidemment, si vous achetez un micro professionnel dénué de toutes les fonctionnalités du Yeti Pro, vous aurez sans doute l’occasion de pousser encore un peu plus dans la qualité ; mais il faudrait vous procurer d’autres périphériques pour l’utiliser sur un PC par exemple.

Le défaut principal (et sans doute l’un des seuls) de ce Yeti Pro réside dans son tarif. S’il n’est pas illogique qu’il soit plus onéreux que les autres de la gamme, il faut avouer que son prix reste tout de même un peu élevé et empêchera certain(e)s de profiter de ses capacités. Si néanmoins vous cherchez un micro haut de gamme précis pour un enregistrement professionnel, il n’y a pas à hésiter.

 

2. Yeti X – Pour le rapport qualité / prix

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Contrairement au Pro, le micro Blue Yeti X est sans nul doute le plus répandu de sa gamme. Prisé par les podcasteurs, les streameurs, les influenceurs ou les vidéastes, il s’agit là d’un micro au rapport qualité / prix indéniable. Il n’est pas donné certes, mais propose des performances impressionnantes, une excellente polyvalence et est utilisé autant par les professionnels du stream que par les amateurs qui se lancent.

Il s’agit là d’un micro uniquement utilisable en USB et ça tombe bien puisque le public visé par le Yeti X travaille forcément sur ordinateur. La précision demandée à ce type de micro n’est pas aussi exigeante qu’avec le Yeti Pro, et pourtant Blue Microphones ne s’empêche pas de nous proposer ici un rendu extrêmement large au niveau du spectre audio.

C’en est d’ailleurs indécent qu’un tel produit destiné à une utilisation web, où le son sera de facto compressé pour la diffusion en direct, dispose de capacités aussi impressionnantes, d’autant plus pour le prix qui, bien qu’élevé pour le commun des mortels, reste abordable dans son domaine. Si le Yeti X était équipé d’une sortie XLR, nul doute que le Pro aurait beaucoup de soucis à se faire (et nous n’en rajoutons même pas).

Le micro dispose de quatre directivités différentes (les patterns) qui vont permettre de s’adapter à diverses situations : un mode stéréo faisant office de réglage standard, un mode cardioïde pour une personne seule devant un micro, un mode omnidirectionnel pour un podcast avec plusieurs personnes autour du micro et pour finir un mode bidirectionnel, parfait pour un enregistrement où deux personnes se parlent face à face (avec le micro au milieu). Vous avez dit polyvalence ?

Là où le bat blesse pour le micro Blue Yeti X, c’est sans doute dans son écosystème. Vous pouvez tout à fait l’utiliser seul et cela ne posera pas de problème pour une partie des utilisateurs, mais dès lors que vous souhaitez équiper le micro d’accessoires officiels, la facture grimpe à une vitesse folle. Entre le bras articulé à plus de 100€ ou le Radius (qui permet d’isoler le micro sons de chocs et vibrations) à plus de 70€, il faut être prêt à mettre la main à la poche.

Dommage donc pour un micro au bon rapport qualité / prix. Il va être nécessaire de se rabattre sur des accessoires non officiels de moins bonne qualité. Ce n’est pas un drame, mais c’est à noter.

 

3. Yeti Nano – Pour les petits budgets

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Bien plus abordable que les autres de sa gamme, le micro Blue Yeti Nano est pensé pour les streameurs ou youtubeurs débutants, voire simplement celles et ceux qui n’ont pas le désir d’allouer un très gros budget pour l’enregistrement sonore. Positionné comme un micro de bonne qualité et très simple tant dans l’utilisation que dans le design, le Yeti Nano plait et c’est tout à fait logique.

Attirant, c’est sans doute le mot qui va le mieux résumer ce micro Yeti Nano. Le tarif, bien qu’au dessus des 100€, est attractif comparé aux autres micros de la marque, et sa simplicité d’utilisation permet à tout un chacun de se prêter au jeu.

Le format est plus petit que le Yeti X, les réglages sont moindres avec ses deux modes (cardioïde pour parler seul devant son micro, et omnidirectionnel pour capter tous les sons et voix alentour) et il n’y a aucune fioriture sur le design ou les fonctionnalités.

L’objectif : aller droit au but. C’est réussi. D’autant plus que Blue Microphones n’a pas oublié un détail primordial : le Yeti Nano est robuste et très stable une fois posé. Même avec le corps en plastique, le tout reste de bonne qualité avec des finitions réussies.

Mais le problème final reste assez équivalent au Yeti X, bien que plus prononcé ici. Le Yeti Nano n’est pas le meilleur en qualité d’enregistrement et aura même tendance à être trop sensibles aux pops (les bruits de bouche fait par les lettres P et B par exemple), rendant indispensable l’achat d’un filtre. Vous nous voyez venir ?

Ici aussi, le problème du micro Blue Yeti est son propre écosystème composé d’accessoires très onéreux. Il n’est cependant pas impossible ici de passer par la case des accessoires non officiels puisque cela n’impactera pas tant la qualité globale, de facto plus basse que sur les autres. Mais cela a tendance à casser le principe d’accessibilité de ce micro.

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