Les meilleurs vidéoprojecteurs (4K et 1080p) : comparatif 2021

meilleur videoprojecteur comparatif

La vente des vidéoprojecteurs est en constante hausse chez les particuliers grâce à la baisse de prix récente : il est enfin possible de trouver un excellent modèle sous la barre des 1000€ pour créer sa propre salle de cinéma à la maison. Le rêve !

Idéal pour faire des économies au vue du prix des séances au cinéma, cet investissement va vous permettre de faire des économies sur le long terme à condition de faire attention aux pièges… Pour vous aider dans votre choix, je vous propose de commencer par mon avis sur les meilleurs vidéoprojecteurs du moment en fonction de votre budget !

Quel vidéoprojecteur choisir ?

Comparatif du top 3 des vidéoprojecteurs

  • BenQ W2700
    Le top du top !
  • Note : 19/20
  • Avantages
    Résolution 4K
    Compatible 3D
    Luminosité 3000 lumens
  • Inconvénients
    Prix
Meilleur vidéoprojecteur BenQ TH535
  • BenQ TH535
    Le meilleur rapport qualité/prix
  • Note : 18/20
  • Avantages
    Rapport qualité/prix
    Qualité de l'image
    Compatibilité 3D
  • Inconvénients
    Un poil bruyant
Meilleur vidéoprojecteur HOPVISION
  • HOPVISION
    Pour les petits budgets
  • Note : 14/20
  • Avantages
    Prix imbattable
    Simple mais efficace
  • Inconvénients
    Un peu "cheap"

 

BenQ W2700 : le meilleur vidéoprojecteur 4K UHD du marché ?

Le constructeur taïwanais fait fort avec la sortie de ce BenQ W2700, un modèle Home Cinéma compatible UHD 4K vendu à un prix très compétitif. Il reprend l’essentiel des spécifications de son prédécesseur W1700, sorti fin de l’année 2017, à la différence près qu’il opte pour une roue chromatique à 4 segments (RGBW) plutôt qu’un RGBRGB, afin d’accroitre sa luminosité. Initialement produit pour satisfaire les amateurs de foot, année de Coupe du monde oblige, le BenQ W2700 dispose néanmoins de bons arguments pour dépasser cette utilisation footballistique et briguer la place de meilleur vidéoprojecteur home cinéma.

BenQ W2700

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Les points forts

Le design : BenQ s’est quelque peu lâché dans la conception de ce W2700 en optant pour une couleur bois très tape-à-l’œil pour la façade et un look général bien agréable. Puisqu’il ne dispose pas de Lens-Shit pour vous accompagner dans le placement de l’image, le W2700 est doté de pieds réglables et rétractables. Vous devez alors régler les défauts d’horizontalité de la surface par les pas de vis en s’aidant de la correction de trapèze.

La résolution de l’écran : Le BenQ W2700 est compatible Ultra HD et 4K, grâce à sa nouvelle puce TI de 0,47 pouce. Sa résolution native correspond à 2048×1200 pixels, mais grâce à la wobulation, qui consiste à afficher plusieurs images Full HD à 240 Hz, on parvient à avoir une image Ultra HD (3840×2160 pixels) à 60 Hz. Le revers de cet artifice indétectable pour l’œil humain est la présence constante de cadre lumineux qui entoure l’image.

La prise en charge du 3D : La puce Texas Instruments 0,47 pouce utilisée dans cet appareil prend en charge la technologie 3D DLP-Link en mode Full HD bien évidemment. Son rendu 3D dispose d’un excellent effet de profondeur sans qu’on puisse déceler de quelconques dédoublements d’images. Les lunettes sont néanmoins en option.

La luminosité : Annoncé à 3000 lumens par BenQ, la réalité n’en est pas si loin avec 2955 lumens pour le mode le plus lumineux avec un pic de blanc à 201 cd/m². La lampe haute affiche 1343 lumens après calibrage et près de 1039 lumens en mode économique. Néanmoins, malgré cette bonne luminosité, le W2700 ne rivalise pas avec un téléviseur LCD.

La qualité de l’image : Le W2700 ne possède pas de gestion de mode XPR, mais il est par contre doté d’un bloc optique particulièrement bien conçu pour gommer toutes aberrations chromatiques, même au niveau des coins. Et dans son ensemble, son image est très piquée.

Les points faibles

La colorimétrie et le contraste : La fidélité des couleurs n’est pas excellente pour ce vidéoprojecteur W2700 même en mode cinéma, car seuls les niveaux de gris sont bien précis. Par contre la température des couleurs est totalement satisfaisante. Le W2700 déçoit également au niveau du contraste, car il ne dépasse pas 690 : 1. En pratique, si le soleil brille, votre image sera complètement délavée.

 

Optoma HD31UST : un excellent vidéoprojecteur à focale ultra courte

Le vidéoprojecteur Optoma HD31UST est une version améliorée de la GT5000+, qui en tant que modèle Full HD, proposait déjà des images de très bonne qualité. En effet, le HD31UST est plus lumineux et propose plus de contraste que sa version devancière. Grâce à sa courte focale, vous pouvez disposer d’une image de 2,5 m de diagonale à seulement 30 cm de recul ce qui fait de lui un excellent vidéoprojecteur de salon.

Optoma GT5500+

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Les points forts

La focale : Le principal atout de cet Optoma HD31UST est sa focale ultra courte, qui selon le constructeur taïwanais peut projeter une image de 2,5 m de diagonale à une distance de 30 cm de la surface de projection. Cette option s’avère très pratique pour des espaces restreints, et élimine les risques d’ombres dues au passage d’élément perturbateur entre le projecteur et l’écran ainsi que l’encombrement causé par les câbles. Le HD31UST est donc adapté aux cours et aux jeux vidéo exigeant de la mobilité devant l’écran.

La 3D : Le HD31UST est équipé d’une matrice DarkChip 3 de 0.65 pouce DLP de Texas Instruments qui supporte le Full HD. Elle prend également en charge le 3D si vous disposez de sources compatibles avec cette technologie, comme la TV 3D, les dernières générations de consoles et lecteurs de Blu-Ray.

Un port VESA-3D équipe le vidéoprojecteur afin que vous puissiez connecter des lunettes 3D RF et la synchronisation se fait grâce à la technologie DLP Link. Enfin un taux de rafraichissement de 144 Hz permet à l’appareil de vous procurer une image tout à fait fluide et sans scintillement.

Le bruit de fonctionnement : Malgré une grande luminosité, le HD31UST reste assez silencieux dans ses différents modes de fonctionnement. En effet, le mode lampe haut ne produit que 35 dB de bruit contre 31 dB en mode économique.

La connectique : Le vidéoprojecteur HD31UST met à votre disposition une riche connectique, dont notamment deux entrées HDMI 1.4a, une entrée composite, 2 entrées VGA compatibles YPbPr et RVB, un port RS232, un port Ethernet, des entrées analogiques jack (audio), RCA et micro ainsi qu’une sortie audio. On apprécie particulièrement le port USB qui peut alimenter les appareils connectés au HD31UST.

Les points faibles

Le bruit vidéo et l’artefact : Talon d’Achille des derniers vidéoprojecteurs d’Optoma, le HD31UST souffre également de bruits vidéo et d’artéfacts plutôt désagréables. Ces bruits sont visibles dès l’activation de l’option Brillant Color et se manifestent notamment par des fourmillements de l’image sur les fonds clairs. Un BC actif sera donc au détriment de la netteté et de l’unicité de l’image.

 

BenQ TH550 : le meilleur rapport qualité/prix du moment (moins de 1000 €) – Indispo

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Le BenQ TH550 est sans aucun doute le meilleur vidéoprojecteur pour 1000 euros. Et pour pouvoir s’imposer dans la catégorie des vidéoprojecteurs cinéma « abordables », la marque BenQ s’est appuyée sur les succès des modèles W1070 et W2000 qui ont précédé ce TH550 , en proposant des niveaux de colorimétrie et de contraste tout bonnement excellents. Ainsi le TH550 a été calibré pour se conformer au standard Rec. 709 en HD.

 

Les points forts

La qualité d’image : Le vidéoprojecteur TH550 arbore une nouvelle optique qui lui permet de fournir un flux lumineux plus amélioré que le W2000. D’autre part, les AEC (arc-en-ciel) sont très discrets et les images bien fluides, mais son niveau de noir laisse à désirer, d’où la pertinence d’une toile grise technique pour vivre des moments de projection uniques.

La colorimétrie : Le TH550 dispose de réglages parfaits dès sa sortie de carton. En effet, le pré calibrage Cinema Rec. 709 offre une justesse colorimétrique exemplaire. Certes, lors des tests, les mesures colorimétriques n’atteignent pas complètement les points fixés par la norme Rec. 709, mais les résultats d’ensemble sont tout à fait remarquables.

La compatibilité avec la toile Daylight 0.9 : Les tests ont montré que le TH550 ne modifie pas le gamma même avec une toile technique comme la Daylight 0.9. Tous les amoureux du 7ème art seront donc comblés, car cette toile diffuse des noirs très profonds, des blancs nuancés et des couleurs naturelles pour une atmosphère de cinéma authentique.

Le 3D : Le BenQ TH550 est équipé d’une puce 0.65 pouce DLP 4244 de Texas Instrument, aussi nommé DarkChip 3 qui supporte le 3D par technologie DLP-Link en 144 Hz. En d’autres termes, vous disposez de ce qui se fait de mieux en matière de rendu 3D avec des effets de jaillissement très réalistes.

L’ergonomie : Le TH550 diffère de ses prédécesseurs par son design tout en courbe. Le dessus du vidéoprojecteur est réservé aux boutons de commandes tandis que son dos est dédié aux connectiques. Les réglages de mise au point, de lens-shift vertical et de zoom sont accessibles via une trappe. Le lens-shift horizontal est par contre gérable de manière logicielle.

Les points faibles

Le bruit : Les vidéoprojecteurs BenQ sont connus pour être bruyants et le TH550 ne déroge pas à la règle. En effet, il n’est pas du tout un vidéoprojecteur full HD silencieux, car nous atteignons facilement les 42 dB en mode standard et les 39 dB en mode économique. Il faut donc placer l’appareil à plus de 2 m pour ne pas être gêné par le bruit généré par le système de refroidissement.

 

Artlii : un vidéoprojecteur pas cher, mais fiable (moins de 100 €) – Indispo

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Artlii est un vidéoprojecteur portable, plus précisément un pico projecteur, qui malgré le fait qu’il soit d’entrée de gamme arrive à vous proposer des images lumineuses et bien nettes. Il utilise la technologie d’affichage LCD cristal pour une luminosité évaluée à 2000 lumens.

 

Les points forts

La lampe LED : L’Artlii T20-DE-Black est équipé d’une lampe LED bien puissante pour sa taille avec 2000 lumens qui vous permet de projeter des images dans une distance de projection comprise entre 1,5 m et 3,8 m. Votre écran de projection varie donc entre 50 et 130 pouces.

La durée de vie de la lampe : Cette lampe dispose d’une durée de vie tout à fait exceptionnelle, car le constructeur l’estime à 30 000 heures en utilisation économique. En effet, Artlii affirme que si vous utilisez le pico projecteur 5 heures par jour, la lampe LED durera plus de 17 ans.

La compatibilité : Outre le port VGA classique, grâce aux connectiques HDMI et USB, l’Artlii peut être connecté avec bon nombre des appareils technologiques habituels comme les smartphones et les tablettes, les PC, le Chrome Cast, les lecteurs Blu-Ray ainsi que les consoles de jeux.

Les dimensions : L’Artlii fait partie de la classe des pico projecteurs, avec une taille de 18,6 cm de longueur, 15 cm de largeur et 7,7 cm de hauteur. Il pèse moins d’un kilo, plus précisément 0,95 kg et peut être emmené partout sans trop de difficulté et peut vous servir de téléviseur dans vos déplacements. Il semble dommage cependant qu’un tel dispositif ne soit pas équipé d’une batterie pour être autonome.

Les formats de média supportés : L’Artlii dispose d’une entrée USB et d’une carte SD pour pouvoir visionner des fichiers multimédias directement. Le pico projecteur prend en charge des fichiers en mode texte (.txt), des images, de la musique et surtout des fichiers vidéo comme les fichiers .flv, .mkv, et les standards en termes de fichiers compressés.

Les points faibles

Le bruit : Le bruit est un problème récurrent rencontré avec bon nombre de vidéoprojecteur compact dont cet Artlii. En effet, on mesure à près de 50 dB l’intensité des bruits si on se tient près du projecteur, et il faut être à pas moins de 2 m pour que ce son atteigne 25 dB.

 

Vidéoprojecteur : comment ça marche ?

Le vidéoprojecteur est un dispositif qui projette des images issues d’un périphérique source sur un écran du type cinéma ou sur une surface plane, claire, lisse et de préférence mate. En gros, pour avoir une image, une lampe diffuse une lumière intense qui passe par des filtres et c’est au niveau de ces filtres que les couleurs et les images seront reconstituées puis projetées via un objectif.

Différentes technologies de diffusion

Plusieurs technologies sont utilisées pour effectuer cette diffusion, dont le LCD, le DLP, le CRT, le laser, le LCOS, le LED, le DIY et les technologies hybrides. Mais prenons les plus essentielles, à savoir les technologies d’affichage qui équipent la plupart des vidéoprojecteurs actuels qui sont le LCD, le LCOS, le DLP et le LED.

La technologie LCD, sans entrer dans les détails, s’appuie sur la polarisation de la lumière, c’est-à-dire que la lumière sera décomposée pixel par pixel grâce à des filtres polarisants ou trois miroirs dichroïques de tri (rouge vert bleu), puis recomposée pour n’en faire qu’une, laquelle sera projetée sur un écran en utilisant l’objectif.

La technologie LCOS est une version améliorée du LCD, qui dans la plupart des cas manque de contraste sur les résultats de projection. Pour y remédier, le LCOS (Cristaux Liquides sur Silicium) fait appel à une surface réfléchissante en silicium recouverte d’une couche de cristaux liquides pour bloquer ou réfléchir les rayons lumineux.

Quant à la technologie DLP (Digital Light Processing), il est développé uniquement par Texas Instruments. Dans cette technologie, chaque pixel correspond à un miroir activé par un champ électrique. Ce sera donc au miroir de faire passer ou non la lumière de la lampe vers l’écran.

Enfin, la technologie LED utilise les mêmes technologies citées ci-dessus pour la partie filtrage de la lumière, mais se base sur une lampe à diode électroluminescente comme source lumineuse.

 

Vidéoprojecteur ou grande TV ?

Longtemps considéré comme un périphérique propre au domaine professionnel, le vidéoprojecteur s’invite dans nos maisons pour concurrencer notre chère télévision. Qu’il soit un vidéoprojecteur film ou un vidéoprojecteur pour jeux vidéo, peu importe, mais est-il mieux qu’une TV 4K ? En supposant que la qualité d’image soit correcte, il faut dire que l’un tout comme l’autre présente des atouts indéniables, mais aussi des limites.

Écran LED

En termes de technologie pour la télévision, il est clair que le rétroéclairage LED a détrôné et même signé la disparition des modèles LCD et plasma. Grâce à cette technologie, les écrans se font de plus en plus fins et discrets et se fixent sans difficulté sur un mur. L’OLED, dernière-née des techniques de rétroéclairage, propose plus de qualité et de finesse sur les images, avec un rendu plus contrasté et plus lumineux que n’importe quel autre écran.

Vidéoprojecteurs

Quant aux vidéoprojecteurs, il faut dire que toutes les technologies, qu’elles soient DLP, LCD ou LCOS ne rivalisent pas avec l’OLED sur le contraste et la profondeur du noir, même le meilleur vidéoprojecteur cinéma maison, alors que ce sont des caractères qui peuvent changer l’expérience et la sensation cinéma.

Par contre, rien ne peut égaler un vidéoprojecteur en ce qui concerne la taille de l’image, car il peut fournir jusqu’à 7 m de diagonale d’images en toute aisance, et même les modèles de vidéoprojecteur maison à focale courte ou ultra courte peuvent proposer des formats très grands et larges en n’étant qu’à quelques centimètres de l’écran de projection. Ainsi, avec un vidéoprojecteur, le home cinéma prend toute sa signification.

Verdict

En somme, en matière de format (HD au 4K, et capacité 3D), de qualité colorimétrique, on peut dire que les deux appareils sont ex aequo. Du point de vue contraste, profondeur du noir et luminosité, on estime que la télévision est plus aboutie, ce qui se traduit aussi par l’incapacité de certains vidéoprojecteurs de fournir de belles images en plein jour. Par contre, la télévision est largement dépassée sur la question de la taille et de la polyvalence.

 

Comment bien choisir son vidéoprojecteur ?

Les caractéristiques techniques d’un vidéoprojecteur peuvent être complètement différentes selon son utilisation, dans le domaine professionnel ou en tant que home cinéma. Toutefois, il n’est pas obligé que vous soyez un spécialiste pour faire le bon choix, car nous vous proposons ce conseil d’achat de vidéoprojecteur, pour vous aider à faire le tri.

Les technologies de projection

La technologie DLP est la plus répandue et la plus abordable en termes de rapport qualité/prix. Elle manque toutefois de peps au niveau du contraste et certaines personnes sensibles peuvent y voir des effets AEC (arc en ciel) très perturbants. Le LCD et le LCOS proposent en revanche des images de qualité exceptionnelle, mais sont encore chers et termes de prix.

Enfin la technologie LED est moins lumineuse, mais plus durable et plus polyvalente. Elle équipe notamment les pico projecteurs qui sont transportables.

Le format et la résolution

Le format le plus courant pour l’utilisation à la maison est le 16 : 9. Quant à la résolution, vous pouvez partir de la taille HD (1280 x 720) jusqu’à une résolution 8K pour les plus exceptionnelles. Le Full HD semble être le minimum actuellement, et il faut savoir que l’Ultra HD est encore une résolution en développement et que bon nombre des projecteurs 4K n’ont pas cette résolution de façon native.

La luminosité

Toujours exprimé en Lumens, le chiffre indiqué correspond à la puissance lumineuse de la lampe du vidéoprojecteur. Ainsi, plus le projecteur est lumineux, plus il est capable de compenser la luminosité ambiante et mieux seront les images en cas de projection dans une pièce claire. Une moyenne de 2000 lumens constitue une luminosité convenable pour un usage home cinéma.

Le contraste

C’est sans doute l’une des caractéristiques les plus importantes pour pouvoir profiter ou pas d’une expérience cinéma unique. Certes, l’impression générale dépendra toujours de la lumière ambiante. De plus, les chiffres donnés par les constructeurs ne peuvent pas servir à comparer les modèles, car leurs bases de mesure peuvent être différentes. Pour vous aider donc, appuyez-vous sur les tests de produits.

Le rapport de projection

Il s’agit du ratio entre la distance de l’écran et sa largeur. Les vidéoprojecteurs à focale courte ou ultra courte disposent d’un rapport de projection inférieur à 1, ce qui indique qu’ils peuvent être positionnés très près de l’écran tout en proposant une diagonale large. Les ratios compris entre 1 et 2 sont les plus courants, par exemple un ratio à 1,5 indique qu’un positionnement à 3 m de distance peut fournir un écran de 2 m de longueur.

Enfin une focale longue oblige le vidéoprojecteur à être positionné derrière le spectateur et à bonne distance.

Les corrections et les ajustements de l’image

Outre les correcteurs classiques de zoom, de mise au point ou de keystone (correction du trapèze), le Lens Shift constitue une bonne option pour positionner et aligner l’écran sans altérer la qualité de l’image. En effet, il est une correction optique qui permet de déplacer horizontalement ou verticalement l’image sans avoir à toucher le positionnement du vidéoprojecteur.

Les connecteurs

Avec les multitudes de sources de contenu disponibles actuellement, le vidéoprojecteur se doit de disposer des connectiques nécessaires pour câbler ou appairer ces premiers. Si le HDMI constitue le strict minimum, les connexions avec les mobiles ou les tablettes exigent des normes spécifiques qui diffèrent selon les appareils (Miracast, MHL, HDMI Lightning…). La connexion sans fil est également possible grâce au Wi-Fi ou aux modules Wireless.

 

Comment brancher et installer un vidéoprojecteur ?

Avant d’installer quoi que ce soit, choisissez le meilleur emplacement pour votre écran. Autant que possible, évitez un plan exposé à la lumière directe faute de quoi vous aurez des images délavées. Ou sinon, optez pour un écran de projection.

La distance

Ensuite, déterminez la distance de projection du vidéoprojecteur, en veillant à ce que la qualité de l’image soit optimale, tout en prenant compte de la place des spectateurs, et le câblage (alimentation de l’appareil, connexion avec le périphérique source et éventuellement l’alimentation du périphérique source).

Mise en marche

Allumez l’appareil une fois que vous l’avez relié avec la source vidéo. De manière générale, la détection de ce dernier se fait automatiquement. Dans le cas contraire, spécifier la source en appuyant sur le bouton correspondant sur la télécommande et en choisissant celle sur laquelle le périphérique a été branché.

Pour le cas des ordinateurs, vous avez le choix entre dupliquer vos écrans, ou l’étendre pour qu’il ne soit considéré que comme un seul bureau ou vraiment laisser l’image uniquement sur le projecteur.

Réglages

Arrangez maintenant votre image en jouant sur le décalage vertical, en sachant que les ajustements manuels se font via les vis de réglage. Il est conseillé d’aligner tout de suite l’objectif du projecteur avec le centre de l’écran pour éviter de régler le déplacement horizontal.

Il se peut aussi que vous ayez à toucher le trapèze de l’image pour disposer d’un écran bien symétrique. Servez-vous du zoom et de la mise au point pour affiner votre image et enfin réglez la luminosité, le contraste et éventuellement la couleur si elle ne vous convient pas.

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